Plumards, de cheval

Plumards, de cheval Attention : livre de chevet … Nous avons un vieux dicton dans notre famille (Harpo le rappelait encore hier… Non, jeudi soir. Ou alors c’était Chico – si c’était Chico, c’était mardi) : « Il y a ce que l’on peut faire dans un lit et le reste. Le reste ne vaut pas cher. » Comme cela est vrai ! Le mot « lit » vient de l’allemand « lied », qui est un chant très doux entonné autrefois dans la langue des montagnes, appelée haut-allemand, par les anciens Teutons qui se gorgeaient de bière forte, le soir, au coucher. Lorsque les voisins entendaient résonner dans la vallée, au crépuscule, ces puissantes voix chargées d’inflexions rauques, ils disaient : « Les voilà qui se mettent au lied, ils n’auront pas besoin de berceuse… » Claude Duneton a passé plusieurs nuits à coucher la version française sans, pourtant tirer la couverture à lui.